Macron, sa majorité et le Medef méprisent de plus en plus les retraités. Après les avoir traitésde nantis, les voilà qui distillent l’idée que le coût des retraites serait un frein pour l’emploi et l’économie du pays. Leur solution : baisser le niveau des retraites et pensions. Après l’arnaque de la CSG, nous voilà confrontés à celle d’une revalorisation de 0,3% en 2019 et 2020… Rien en 2018 ! Avec une inflation à 2 %, le compte n’y est décidemment pas ! Honteux !

Notre modèle social nous y tenons

Ne tombons pas dans le piège tendu de la division entre actifs et retraités. Non, les retraités ne sont pas un coût. Au contraire, ils contribuent largement à la création de richesses. Ils consomment, ils ont un investissement social et familial considérable.

Macron n’en a que faire. Sa logique est de casser notre modèle social acquis de haute lutte et envié un peu partout dans le monde. Il assèche les dépenses publiques pour transférer l’argent disponible à la finance et rester dans les clous des diktats de Bruxelles. Faisant fi des syndicats et de l’expression des mécontentements, il avance à marche forcée.

La colère est grande chez les retraités

Faisons de la période à venir un temps de débats et de signature de pétitions. Face à l’ampleur de l’attaque, poussons les feux de la mobilisation. Ne négligeons aucune rencontre, aucune discussion, avec nos voisins, nos amis, nos familles... C’est la meilleure façon de rassembler largement pour réussir :
- La remise des pétitions contre la hausse de la CSG et pour l’augmentation des pensions, ce 3 octobre à l’Assemblée nationale ;
- La journée de mobilisations et de manifestations actifs et retraités le 9 octobre avec les salariés partout dans le pays, suivi du 18 octobre, à l'appel des 9 organisations de retraités.

Plus que jamais, haussons le ton.Il est grand temps de transformer l’expression des mécontentements et des colères en actions.

Marc Bastide
Membre du bureau de l’UCR-CGT