© Allaoua Sayad

Le rapport a procédé à une analyse rigoureuse du formidable mouvement social contre la loi Travail et des conditions de la poursuite de l’action contre sa mise en œuvre. Il a également relevé les luttes importantes qui se développent dans nombre d’entreprises et les perspectives de mobilisation qu’elles font émerger.

C’est ce même jour qu’Emmanuel Macron avait choisi pour annoncer sa démission du gouvernement. Philippe Martinez, interrogé lors de la conférence de presse sur la décision du ministre de François Hollande, a relevé que "Il a d'abord pensé à sa carrière. Il a symbolisé la dérive libérale de ce gouvernement" et a ajouté : "Il ne s'est pas beaucoup occupé de l'industrie, il ne s'est pas beaucoup occupé des Français sauf parfois pour les insulter, les traiter d'illettrés".

Comme prévu les médias ont transformé le ministre démissionnaire en un candidat potentiel à la prochaine élection présidentielle. Ce qui donne un avant-goût de la teneur des campagnes qui s’annoncent.

La période à venir sera en effet marquée, elle l’est déjà, par la campagne des élections présidentielles. Philippe Martinez a tenu à rappeler qu’il n’est pas question de mettre entre parenthèses les revendications et les attentes des salariés et la CGT entend bien peser sur cette campagne pour que les préoccupations sociales aient toute leur place dans les débats.

Voir l’intégralité du rapport de Pascal Bouvier.

Visionner l’intégralité de la conférence de presse de la CGT