Assassina le 20 février 1843 de deux coups de fusil son beau-frère Basile Haize à Saint-Aubin. 44 ans, cultivateur, condamné cinq fois, dont deux comparutions devant la cour d'assises de l'Ardèche, s'étant soldées par une condamnation à cinq ans de travaux forcés, et une seconde à dix ans de travaux forcés. A la chapelle, entend la messe, mais a communié et s'est confessé la veille. Foule assez bruyante et travestie, car nous sommes en période de mardi gras. Arrivé place d'Armes, s'inquiète de pouvoir faire son amende honorable, mais la peur est trop forte, et demande à l'aumônier de s'adresser au public en son nom pour réclamer le pardon. 34 ans, marchand de volailles. Réveillé par le directeur de la prison à 7h15, dormait profondément, peu d'émotion. Arrivé barrière Saint-Jacques, il embrasse l'abbé Montès et veut faire de même à l'exécuteur Sanson, mais on lui fait comprendre que c'est là chose inutile. Braconnier et voleur violent qui n'hésitait pas à rosser les gardes. Non ? Carpentier était l'héritier en viager de Guyot, qui l'avait pris en affection après avoir épousé sa soeur, mais leur entente était devenue nulle au fil du temps. Dans la nuit du 02 au 03 août 1867, se postent à l'entrée sud d'Aix, lieu-dit "Albertas" et attaquent les passants et les diligences. Descend du fourgon fermement, s'agenouille sur la première marche pour prier, puis embrasse l'aumônier, puis le bourreau. Affirma qu'elle s'était tuée en tombant d'une échelle par accident. Élevé par son oncle et sa tante, il avait été mis à la porte de la ferme à cause de son comportement voleur. Exclamations dans la foule, environ 15.000 personnes. Déjà debout à côté de sa couchette, réveillé depuis deux heures. Malgré les protestations de ces derniers, Besson va chercher son fusil et un couteau, se met en position face à la fenêtre et abat le propriétaire des lieux, Jean-Fortuné Bret, 34 ans, forgeron, sorti sur le balcon pour fumer un cigare. 47 ans, marchand de toiles. Se rendort jusqu'à 2 h du matin. Pourquoi ne m'avoir pas prévenu hier soir ? Le 06 octobre 1839 au 7, rue du 29-Juillet, à Paris, tente d'assassiner à coups de couteau les soeurs Joséphine et Eugénie Decaux, dans leur magasin de lingerie, et tente d'abattre d'un coup de pistolet M.Collinet, le portier de la maison. Transféré de Draguignan à Antibes dans la nuit du 21 au 22, sans qu'on prenne la peine de lui expliquer les vraies raisons du transfert - on lui parle d'un procès à Nice pour son affaire de bigamie. Comme elle venait de le quitter, le 08 avril 1845, au 18, rue de la Huchette, frappa son épouse Virginie Lorain à coups de couteau au dos, à la gorge, aux seins et à la main, puis se rend au 67, rue de la Harpe, où il tente de faire subir le même sort aux soeurs de son épouse, Mme Blancpoil, qu'il frappe à une seule reprise, et Antoinette Lorrain, qu'il poignarde quatre fois. Assassine de deux coups de couteau son frère Christophe Blanchard à Brasparts le 28 septembre 1854 pour ne pas avoir à recevoir une part moindre de l'héritage parental. Monnet survit quatre jours et le dénonce. Grimpe fermement sur la plate-forme, mais avise dans un coffre latéral le cadavre de son complice. 39 ans, journalier. Face au refus du directeur, promet de se venger et le 28 octobre 1847, il poignarde mortellement d'un coup de ciseaux son contremaître, Serron, dans le ventre, sous prétexte que celui-ci le regarde mal. S'entretiennent une heure et demie, e qui semble lui rendre courage. 46 ans, journalier, placeur de domestiques. PARRICIDE, 24 ans, journalier, déjà condamné à cinq ans de travaux forcés, libéré le 22 juillet 1843 de la prison de Béthune. Je n'ai rien à dire qui ne puisse être entendu de tout le monde. Je me disais, est-il possible de venir mourir là ? A Carpeneto, le 12 mai 1841, fait tuer son beau-frère, le petit Bonavita, 11 ans, par son propre fils, Ours-Antoine. Environ 1800 spectateurs, surtout des femmes. Monge était le cousin de son épouse, Marie Féraud, et les époux Telme avaient mis en place un plan destiné à faire de Marie la légataire universelle de la propriété de Monge... en devenant sa maîtresse. Surpris en plein cambriolage, dans la nuit du 21 au 22 novembre 1853 à Longvillers, frappe d'une vingtaine de coups de couteau les époux Bellavoine, épiciers, propriétaires des lieux, les blessant gravement. Confié aux exécuteurs, s'exclame quand on lui attache les chevilles : "Comment ? A Broglie, tue à la hachette et au couteau le 07 janvier 1846 M.Vasse, 60 ans, marchand de porcs, qui l'employait comme garde du corps, et ce pour le voler. Précédé par les membres de la confrérie de la Miséricorde. Jugé une première fois le 12 avril 1833, mais l'affaire est renvoyée à la session suivante. Cri d'épouvante dans la foule à la chute du couperet. Pendant le procès, accusa troiis villageois d'être ses complices. Quittent la prison à 8h45, en compagnie de l'aumônier. Au réveil, à 4 heures, écrit une lettre à son neveu pour lui dire à lui seul où il a caché de l'argent et lui demander pardon. Foule immense, environ 10000 personnes, mais plus bienveillante que par le passé, en raison du délai exceptionnellement long entre procès et supplice. Veuve sans grandes ressources, pressée par un prétendant, le soldat Jean Gaucher, frère de son employeur, décide de se débarrasser de ses enfants pour refaire sa vie avec lui. Sur la plate-forme, se jette à genoux et reçoit l'absolution avant d'être basculé. Son épouse, Marguerite Barrière, est condamnée à cinq ans de réclusion. Joseph affirma que son père le volait depuis longtemps et qu'il n'avait fait que défendre son bien. Pensait être gracié, mais reste calme. La nouvelle étant sue depuis quelques jours, foule assez importante. Se met à trembler, puis se reprend très vite, notamment grâce aux paroles de soutien du prêtre. Tout au long du voyage, les deux condamnés ne cessent de s'insulter et de s'accuser. Bégaye quelques mots en patois avant d'être confié aux exécuteurs. 46 ans. Sa maîtresse, Marie Guérineau, 20 ans, est acquittée. 33 ans, laboureur. PARRICIDE, 24 ans, riche cultivateur à Vaunaveys. Grimpe sans faiblir les marches de l'échafaud, embrasse son confesseur qui s'adresse à la foule et leur demande en son nom de prier pour lui. Jeanne est condamnée à perpétuité. Se réfugie dans son Espagne natale pour échapper aux recherches. 36 ans, mécanicien serrurier. 31 ans, journalier. Embrasse le crucifix, se laisse embrasser par les aumôniers. Sortant en flammes du bâtiment, elle parvient à être secourue par un voisin et à dénoncer son meurtrier avant de mourir. Au lieu-dit "La Lavasse", entre Allone et Beauvais, le 23 novembre 1845, assassine l'ouvrier cordonnier Gaumont. Toilette et déferrement à 4h30. Grimpe les marches d'un pas assuré, embrasse une dernière fois le crucifix avant d'être basculé. 43 ans, laboureur et 26 ans, marchand de bestiaux. Si effondré qu'un aide et l'aumônier Dezairs doivent le soutenir pour grimper sur l'échafaud, au Champ-de-Foire, devant la halle aux grains. Première exécution à la barrière Saint-Jacques, ou barrière d'Arcueil, à l'emplacement de l'actuelle station de métro Saint-Jacques (XIVe arrondissement), située à l'époque au sortir de la ville et donc à l'écart des habitations. Apercevant la guillotine se dresser haut dans le brouillard matin, s'enquiert : "Me faudra-t-il monter tout là-haut ?" Réveillé à 7h. PARRICIDE, 40 ans, cultivateur. Réveillé à 7h par l'abbé Clunet. Perd contenance quelques instants, puis se reprend. Se repent, va à la mort dignement. Sa complice, Justine-Honorine Montaigu, 29 ans, prostituée, est acquittée. On m'a pris en traître ! Louise partage les pâtisseries avec ses amies Victoire-Adèle Rocherieux, Adélaïde Galippe, Louise Griffon et Marguerite Pujol, tandis que celle qu'elle s'était réservée est mangée par un client, M. Tétrel. Se dresse et hèle les passants pour leur dire qu'il va mourir à cause de faux témoignages. Quand sort de prison, silence absolu. Embrasse le Christ, puis l'aumônier, auquel il recommande son fils, puis l'un des exécuteurs. 27 ans, domestique agricole. 24 ans, ouvrier imprimeur. Il m'a fait tant de bien que je ne voudrais pas aujourd'hui détruire tout son ouvrage en cherchant à me soustraire au supplice. Quitte la prison à pied à 7h45 aux côtés de l'aumônier. Le 6 avril 1852, en cambriolant le magasin de coton Michelet, 157, rue de Sèvres, tue d'un coup de planche dans la tête le cocher Emery qui faisait office de veilleur de nuit, et vole 450 francs. Devenu tourneur en cuivre, il estime en octobre 1847 être insuffisamment payé pour le travail qu'il exerce. Catherine, restée au pied de l'estrade, ne dit rien, semblant complètement ailleurs, déjà presque morte. Je vous recommande ma famille, et surtout mon frère, qui a été aussi victime et arrêté pendant longtemps. Le 11 octobre, en revenant de la foire de Maillargues, blesse grièvement de la même manière Jacques Serre, 53 ans, fermier à Saint-Saturnin, et lui vole 106 francs : deux jours après son agression, se rappelle avoir déjà vu Champeix, accusé dix ans plus tôt d'avoir volé deux juments à son père ! Quitte la prison à 5h, et grimpe dans une voiture rue Saint-Gilles. Marie Cayron, voisine de la victime, est acquittée. Monte avec difficulté les degrés de l'échafaud, puis embrasse les prêtres et le crucifix avant de dire qu'il n'a tué personne et de livrer aux exécuteurs. Ce sont des lieux de perdition !". Près de Nice, dans la nuit du 14 au 15 juin, attaquent successivement plusieurs charretiers sur la grande route. Enfermé dans une salle de la gendarmerie. Tua en juin 1857 à Lect ses deux filles naturelles, Marie-Clotilde, 6 ans et Joséphine, 5 ans à coups de serpe dans la tête. Rassuré sur l'identité de son tuteur, demande à l'aumônier de récupérer le crucifix qu'il porte en pendentif afin de le remettre à l'enfant. Quand l'exécuteur lui passe la chemise parricide, il ricane nerveusement et s'exclame : "Je vais être fort bien tout en blanc !" 34 ans, journalier. 40 ans, sans profession, vivant à Crouay. Marie est condamnée aux travaux forcés à perpétuité. Accusé de complicité par Pomarèdes, son beau-frère, Félix Rouyre, est acquitté. Marche de la prison jusqu'à l'échafaud soutenu par l'abbé Vialle, d'Aubusson, et l'aumônier de Guéret. Au Champ-Saint-Martin, reconnaissant une habitante de Neufchâtel, tente d'aller lui parler, mais on le lui interdit. 63 ans, ouvrier tonnelier. Remercie les prêtres, puis monte dans la charrette. Voyant la voiture, s'exclame : "Deux chevaux ! Après la toilette, remercie et salue gardiens et détenus, mais proteste en quittant la prison, car les liens de ses chevilles l'obligent à faire de très petits pas : "C'est bien ridicule, je n'ai pas l'intention de m'enfuir !" Blesse la domestique Anne Mérel au visage, à la main droite et à la poitrine. S'adresse à nouveau au directeur : "Monsieur Huchet, il me faut mourir. Il distribue les quelques biens qui lui restent, et se nourrit un peu. – Garder download-film.club dans ses favoris pour revenir nous voir plus souvent. Ours-Antoine Chipponi, 16 ans, est condamné à quinze ans de prison et cinq ans de surveillance. Se trahit quand, le 02 décembre, il alla porter plainte auprès du procureur ; la veille, il avait été dévalisé par un ancien forçat et quatre prostituées de la somme de 3.500 francs qui lui restaient, sans pouvoir expliquer aux autorités d'où venait l'argent à l'origine ! Semble écoute avec ferveur le prêtre, subit la toilette sans réagir. 39 ans, jardinier, ayant passé depuis 1847 quinze ans en prison pour vols, escroqueries et offenses à l'empereur. Ce faisant, il remarqua la montre de Balouzet et le pantalon de Duchenaux et alla chercher ses compagnons à Corbas pour qu'ils identifient leurs biens. 40 ans, plâtrier, plusieurs fois condamné. Le lendemain, pille la maison des cabaretiers Duval, à Écury-le-Repos, volant 25 francs, des vêtements et de l'eau-de-vie. Réveillé à 3h à la prison du Puy en sursaut. Adolphe Friedlander, Louis-Joseph Druon et Jean Prosper Colin. Va lentement accompagné de MM. Au cours de son arrestation, les gendarmes le blessent au bras, menant à son amputation. Passe la nuit à la prison de Dinan. Reçoit lecture du jugement à 6 heures par le greffier, sentence traduite en italien. Menotté le dimanche après-midi à 17h, s'étonne. 26 ans, journalier, déjà condamné pour coups et blessures. Incendiaire récidiviste : met le feu à l'hospice - asile de nuit de Pradelles - le 04 février 1857. Assassine d'un coup de pistolet le 07 mai 1850 à Mézières le sergent de ville Meslin qui venait de l'arrêter pour vols commis dans la région depuis quelques semaines, et blesse à coups de couteau MM.Véry, Brugnon, Chaudy, ainsi que le gendarme Brigeon, qui venaient prêter main forte au policier. Ferme, grimpe les marches de l'échafaud, fait une dernière prière, embrasse le crucifix puis se laisse basculer. Pendant la toilette, indique à l'aide-bourreau comment défaire les chaînes qui lui entravent les pieds. This takes you to the Create new record page and adds NS records for the domain on DigitalOcean's name servers. En pension chez la veuve Bouchard, refusant de payer son loyer, est assigné en justice par le fils de sa logeuse, Jacques, 52 ans, pour une somme de 31 francs 40. Etrangle le 22 décembre 1863 à la Chapelle-aux-Bois Jean-Joseph Dusapin pour le voler. On lui conseille de s'abstenir, répond : "Eh, que voulez-vous ? Et puis, après tout, le monde m'a traité trop mal pour que je regrette de le quitter. Je mourrai sans regrets, quoique je sois innocent. On insiste, puis on lui cède. 26 ans, berger, domestique. 24 ans, maçon. Presque inconscient quand remis aux exécuteurs d'Orléans et de Blois. S'habille seul, mais refuse de mettre sa cravate, la donne au gardien pour qu'il la remette à ses enfants. C'est en voyant entrer deux surveillants qu'il gémit : "C'est donc aujourd'hui mon dernier jour ! Lui aussi condamné à mort, Ané se suicide en prison. 43 ans, cultivateur à Cusson. Le 31 août 1858, viola et pendit sa nièce, Lucie Parang, 15 ans, à un arbre, au bord de la route de Flandres, à Pantin. Agit ainsi pour se venger de son épouse née d'une famille riche quand lui était couvert de dettes. Prévenu à 5h par l'aumônier Baruel. Homme d'une extrême brutalité, maltraitait sa belle-famille chez laquelle il résidait depuis 1847, suite à des revers de fortune. Le 04 décembre 1851, abat d'un coup de pistolet le père Cavalié, curé de Poilhes, parce que Sophie Valat, la soeur de César, avait fait du prêtre son légataire au détriment de son frère. Pierre-Théodore Florentin Pépin, Pierre Morey et Giuseppe Fieschi. Le 10 août 1832, en compagnie de quatre acolytes, se présente chez M.Ravix, maire de Lhoumois, l'attache et l'abat de deux coups de fusil. Fait livrer six gâteaux à la crème et à la confiture empoisonnés à l'arsenic le 31 décembre 1849, rue de la Victoire, à Annette "Emma" Vher, prostituée. Suspectée de plusieurs autres crimes : fille-mère, aurait noyé dans de l'eau glacée l'un de ses enfants ; aurait aidé sa mère à tuer l'une de ses soeurs ; aurait empoisonné après six semaines de mariage en 1842 son premier mari, Pierre Faivelet. En sortant de la ville, Larue demande à se confesser, donne des conseils aux gens qui passent et dit sa joie de mourir bientôt, tandis que Deliessy chante des cantiques. Descend presque d'un bond de la voiture sitôt les portes ouvertes, puis soutenu par l'aumônier, dit à l'exécuteur : "Veuillez m'ôter ma casquette !" PARRICIDE, 19 ans, tailleur. L'épouse de Gauthier est condamnée à vingt ans de travaux forcés. Il n'y a donc d'impunité que pour les femmes ?" Quelques heures plus tôt, tente de se suicider en se portant un coup de "surin" fabriqué en cellule dans la poitrine : gravement blessé. Satyre assassin de Constance Elise Derombise, 12 ans, le 12 juin 1866 à Montay. Capitaine de la Nouée pendant les Cent-Jours. Annecy. 37 ans, cultivateur. 33 ans, entrepreneuse de broderie à Vacqueville. Tremble fortement. La présence d'un gardien dans sa cellule lui fait comprendre que c'est bien la vérité. Son compagnon de cellule, Schohn, condamné à mort pour incendie, font en larmes quand il apprend que l'Empereur a commué sa peine en travaux forcés à perpétuité. Demande un petit délai à l'exécuteur, avant de lui attacher les poignets, pour s'offrir une prise de tabac, puis un verre d'eau-de-vie. Quitte la prison de Chaumont au soir du 15 : comme il s'inquiète, on lui ment en lui expliquant qu'il doit être transféré à Bourbonne dans le but d'une confrontation. hurle-t-il. Jacques Fourtin, 7 ans, ne survit que parce qu'il est tombé du lit au moment de l'attaque et n'a pas été remarqué par les criminels. A l'arrivée de l'exécuteur, se dit à nouveau innocent, et qu'on saura après sa mort qu'il avait été victime d'une erreur fatale.