C’est à Bruxelles que s’est tenu le 8e congrès de la FERPA, la fédération européenne des syndicats de retraités. L’occasion de faire le tour des politiques mises en œuvre dans chacun des pays concernant les retraités. De faire aussi le bilan des actions engagées au niveau européen et de prendre des engagements pour l’avenir.
Bruxelles sous le soleil durant les 3 jours qu’a duré le congrès, ce qui a réjouit les participants mais n’a pas manqué d’interroger sur la persistance de chaleurs quasi estivales et évidemment sur les effets du réchauffement climatique.
Mais ce n’était pas à l’ordre du jour du congrès des retraités européens. Il s’agissait de confronter les expériences des syndicats des 11 pays représentés à Bruxelles, sur les 21 que regroupe la FERPA. Premier constat : Emmanuel Macron n’a rien inventé, ce sont les mêmes politiques ultralibérales qui sont à l’œuvre dans tous les pays, à l’exception du Portugal et un tournant en Espagne qui semble vouloir revenir sur l’austérité. Autre constat logique : ces politiques ont toutes les mêmes effets, la réduction des pensions et l’appauvrissement des retraités. L’exemple extrême demeure celui de la Grèce où les retraités ont vu leurs pensions réduites de plus de 30 % en quelques années de potions de la Commission européenne.
Bilan mitigé de l’action de la FERPA qui a été privée de sa secrétaire générale, Carla Cantone, candidate aux élections législatives Italienne et d’ailleurs élue. C’est ainsi que l’initiative européenne qui avait prévue au printemps 2018 n’a pu se tenir.
L’autre question soulevée de façon récurrente : la reconnaissance du droit de vote de la FERPA au sein de la CES (Confédération Européenne des Syndicats). Le secrétaire général de la CES, présent au congrès a renouvelé son accord et celui du secrétariat de la CES avec la requête de la FERPA, mais lors du dernier conseil d’administration de la CES, la proposition n’avait pas recueilli les deux tiers des voix nécessaires à son adoption. Un amendement sera à nouveau proposé lors de la prochaine réunion de l’instance délibérative de la CES.
La délégation de l’UCR CGT était composée de : Olivier Jouchter, Hubert Schwind, Mireille Paume, Marine Vincent, Monique Mouhat , Pascal Santoni invité.
La direction de la FERPA a été renouvelée avec l’élection d’un nouveau secrétaire général, l’Italien Agostino Siciliano, un nouveau président, le Hongrois Lajos Mayer et une nouvelle présidente du Comité des femmes, la Française de l’UCR CGT Mireille Paume. Hubert Scwindt et Mireille Paume intègrent le Comité de direction de la FERPA.
La perspective d’une initiative européenne a été actée, la date et le lieu restant à fixer. Tous les participants étant d’avis qu’une mobilisation des retraités à l’échelle européenne est indispensable, étant donné la similitude des politiques qui frappent les retraités dans les pays de l’Union Européenne et l’urgence de faire converger les actions des diverses organisations de retraités.
Pascal Santoni
La Ferpa est une organisation membre de la Confédération européenne des syndicats qui représente plus de 80 millions de retraités et personnes âgées
et 10 millions d’affiliés dans 21 pays, représentés par 41 organisations de retraités, et un pays observateur.
Avec à sa tête, une Secrétaire générale et un Président élu par le comité exécutif, un comité de direction d’une dizaine de membres, un comité exécutif composé d’au moins un membre de chacune des organisations affiliées, un comité des femmes, une commission financière
La délégation de l'UCR CGT : Martine Vincent, Hubert Schwind, Mireille Paume, Olivier Jouchter, Monique Mouhat. Pascal Santoni invité.
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