Dans plus de 150 rassemblements et manifestations dans les villes du pays, les retraités ont souvent bravé la pluie et le froid pour rappeler leurs exigences : retrouver leur pouvoir d’achat, des services publics de qualité, des moyens pour les hôpitaux…Emmanuel Macron a beau enchaîner les coups durs ils n’ont pas l’intention de céder à la culpabilisation ni au chantage au déficit !
Les 9 organisations de retraités ont adressé un courrier au Premier Ministre ce jour.
Paris, manifestation de Montparnasse à 14h30 en direction de Matignon.
Voir la carte des manifestations.
LE 8 OCTOBRE, LES RETRAITÉS SE SONT MOBILISÉS
LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DOIT FAIRE FACE À SES RESPONSABILITÉS
Avec 150 lieux de rassemblement et d’initiatives, partout en France, et plusieurs milliers de manifestant-e-s dans les grandes villes, la journée d’action unitaire des organisations syndicales de retraités, mardi 8 octobre, a marqué une nouvelle étape de la mobilisation sociale.
L’augmentation des pensions et des minima sociaux, le maintien et le développement de services publics de proximité, la défense de l’hôpital public, la situation au sein des Ephad, etc. sont les principales revendications portées.
Le gouvernement reste sourd aux aspirations sociales qui s’expriment dans le pays, tant de la part des retraités que des actifs et de la jeunesse. Son choix est de poursuivre une politique dogmatique de réduction de la dépense publique, sans jamais remettre en cause les exonérations de cotisation sociale accordées aux employeurs, parmi d’autres faveurs fiscales, qui s’élèvent à plusieurs milliards d’euros et dont l’inefficacité, en termes de maintien et de développement de l’emploi, a été démontrée.
Unanimement, les neufs organisations syndicale de retraités ont, de nouveau, interpellé, par courrier, le président de la République pour lui demander de les recevoir afin d’évoquer :
• le retour à l’indexation des pensions sur l’évolution des salaires ;
• une mesure immédiate de revalorisation des pensions et de rattrapage du pouvoir d’achat perdu ;
• l’annulation de la hausse de CSG pour tous les retraité-e-s ;
• le maintien et le développement des services publics de proximité ;
• aucune pension inférieure au Smic.
Si véritablement, « l’acte 2 » du quinquennat présidentiel s’ouvre dans le respect du dialogue social, les organisations syndicales de retraités ne manqueront pas d’être reçues. Affaire à suivre.
Montreuil, le 9 octobre 2019
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