Mercredi 7 juillet 2021, devant le Pôle santé Oreliance à Saran, douze militants de l'Union Syndicale des Retraité.e.s CGT du Loiret ont ainsi abordé les visiteurs et les passants. Ils leur ont proposé une pétition contre les dépassements d’honoraires devenus pratique courante chez certains médecins et surtout dans les hôpitaux et contre le « forfait urgences » de 18 euros.

La pétition logiquement exigeait également que soient préservés les hôpitaux et leurs services et que des centres de santé soient implantés dans les déserts médicaux du département.

Pétition : 236 signatures en 2 heures

Les nombreux contacts et discussion ont montré que « l’air des vacances » n’effaçait malheureusement pas les préoccupations mais n’altérait pas non plus la combativité ni l’esprit revendicatif. Si la crise sanitaire et les dangers qu’elle fait planer sur les plus fragiles d’entre nous servent de « couvercle social » au gouvernement, la colère des retraités demeure intacte. D’autant qu’ils n’ignorent pas les menaces qui pèsent sur leur situation après des reculs répétés de leur pouvoir d’achat. La preuve !? Les militants ont recueilli 236 signatures en 2 heures !

Vendredi 9 juillet : 97 signatures recueillies par la section CGT retraités multi professionnels d'Orléans au marché de l'Argonne toujours contre les dépassements d'honoraires, pour l'accès aux soins pour tous et contre le forfait urgences.

Confiants dans la pertinence de ces initiatives et heureux de l’accueil reçu, les retraité.e.s du Loiret se proposent d’élargir encore le nombre de participants à leurs actions. Ils ont convenu d’un repas partagé aujourd’hui 12 juillet à Saran dans les annexes du château Saran.

A la rencontre des retraité.e.s sur leur lieu de vie et de vacances

Et une troisième initiative est programmée le 21 juillet de 9h30 à 11h30 sur le marché de Malesherbes avec la section CGT de retraités de Pithiviers.

Des vacances oui, tout le monde en a besoin, mais tout le monde, retraités comme salariés n’ont pas les moyens d’en bénéficier. La présence et l’activité de la CGT des retraités sont indispensables là où les retraité.e.s vivent et se débattent dans des difficultés croissantes.

Estelle Cazalda et Pascal Santoni