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Repères › Pouvoir d'achat

URGENCE SOCIALE. LE CYNISME DU PRÉSIDENT DES RICHES

En déplacement à Lyon le 27 septembre, le président Macron déclarait : « Nous avons décidé que les pourboires payés par carte bleue seraient sans charge pour les employeurs et sans impôt pour les salariés ». L’idée fut formulée quelques jours plus tôt par Jean-Noël Barrot, député Modem des Yvelines. Repris par le quotidien Les Échos, ses propos étaient les suivants : « Il nous semble opportun de défiscaliser les pourboires et de faire levier de la générosité des Français pour renforcer l’attractivité de ces métiers. Dans le moment que nous traversons, il serait intéressant de relancer les pourboires dans cet esprit ». Ce député en appelait à la générosité des clients pour éviter aux employeurs d’augmenter les salaires d’hommes et de femmes travaillant souvent à temps partiel. Il semblait également ignorer que ces salariés précaires ont un revenu annuel insuffisant pour être imposables sur le revenu.

Vengeance de classe

En parlant des pourboires, pendant que son Premier ministre évoquait un « bouclier tarifaire » pour lisser jusqu’en avril 2022 la flambée des prix du gaz et de l’électricité, le Président énarque voulait faire oublier qu’il avait supprimé l’Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) dès son arrivée au pouvoir. Un choix de classe doublé d’une vengeance chez cet homme qui avait payé l’ISF sur ses revenus de 2011 après avoir palpé 1,4 millions d’euros chez Rothschild en négociant des fusions-acquisitions entre multinationales. Début octobre, l’enquête journalistique Pandora Papers révélait comment d’actuels et d’anciens décideurs politiques ont utilisé les paradis fiscaux pour soustraire quelque 9 100 milliards d’euros à l’impôt, dont Tony Blair et Dominique Strauss-Kahn.

Ce n’est donc pas la défiscalisation des pourboires qui permettra de combattre le mal à la racine.

Dossier Vie nouvelle : "Combattre le mal à la racine"


Suzanne, 83 ans, ancienne ouvrière et gardienne d’immeuble

"Je suis veuve et je perçois 1 100€ de retraite plus 300€ de complémentaire. Avec la réversion de mon mari, je dépasse les 1 500€ mensuels. Mais je paie un loyer de 560€ et les hausses du prix du gaz et de l’électricité m’inquiètent. J’héberge aussi mon fils de 56 ans qui, sous dialyse, ne peut pas travailler et ne perçoit que 900€ par mois. Voilà pourquoi la revendication de 100€, pour tous tout de suite, portée par l’UCR-CGT est importante à mes yeux. Je souffre de subir autant de privations après une vie de travail commencée à 14 ans."


 

 

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