Communiqué de l'UCR CGT

DE QUOI ET DE QUI ONT-ILS PEUR ?

Le Secrétaire général de la FNME, membre du bureau confédéral de la CGT, Sébastien Menesplier, est convoqué à la gendarmerie de Montmorency le 6 septembre.

«â€¯Soupçonné de mise en danger d’autrui par personne morale (risque immédiat de mort ou d’infirmité) par violation manifestement délibérée d’une obligation réglementaire de sécurité de prudence ». En fait, avoir participé à des coupures de courant.

Après la répression policière, lors des manifestations, après les répressions et attaques contre les militants syndicaux qui ont osé se mettre en grève, multipliant les licenciements, les mises à pied, la répression syndicale s’intensifie et l’attaque d’un des premiers dirigeants de la CGT est un pas de plus dans leur volonté de museler les syndicats.

Ne pas baisser la tête, ne pas passer sous le joug du patronat, continuer de lutter, dénoncer publiquement les attaques contre les libertés syndicales, c’est un camouflet pour le pouvoir et le patronat.

Les syndicats européens, unanimes, condamne l’attitude du gouvernement, et soutiennent les syndicalistes français.

Le patronat et le gouvernement sont complices dans la criminalisation de l’action syndicale. Vivant la juste lutte des salarié·es, des retraité·es, des jeunes comme une violence inadmissible à leur encontre, alors que la violence de leurs attaques contre le monde du travail s’intensifie, se légalise, distillant la peur comme une arme.

La peur doit changer de camp

Comme le disait Jean Jaurès : « Ah ! le patronat n’a pas besoin, lui, pour exercer une action violente, de gestes désordonnés ni de paroles tumultueuses ! Quelques hommes se rassemblent, à huis clos, dans la sécurité, dans l’intimité d’un conseil d’administration, et, à quelques-uns, sans violence, sans gestes désordonnés, sans éclats de voix […] ils décident que les ouvriers qui continueront la lutte seront exclus, seront chassés, seront désignés à l’universelle vindicte patronale. »

Le 6 septembre, tous ensemble répondons à ce patronat et ce gouvernement arrogant.

Partout, à Montmorency, comme ailleurs soyons présents, au côté de Sébastien Ménesplier et les autres militants mis en cause, par des rassemblements, des manifestations.

Dire Stop à l’escalade de la répression syndicale, pour Sébastien et pour toutes celles et ceux qui subissent la vindicte du patronat avec la complicité du gouvernement.

Ils veulent gouverner par la peur, nous répondrons par la solidarité, l’engagement et la lutte.

L'UCR CGT