Un combat pour la liberté des salariés et de celles et ceux qui les représentent de se défendre contre les agressions qu’ils subissent chaque jour, contre l'insécurité sociale généralisée. Pour leur emploi sous la menace constante de décisions qui privilégient la rentabilité financière aux dépens de l’investissement. Pour leur salaire réduit au minimum au nom de la compétitivité. Pour leurs conditions de travail toujours plus dégradées pour respecter les normes insoutenables d’un management qui les met en concurrence avec leurs collègues.

Un combat pour la liberté de se syndiquer sans peur des représailles, de protester sans être assigné à résidence, de faire grève sans craindre le licenciement. La liberté de défendre un code du travail dans lequel chaque loi, chaque règle, chaque jurisprudence favorable aux travailleurs ont été acquis au prix de luttes parfois féroces, du sacrifice de semaines de salaires, de la sérénité de la vie de famille.

Un combat pour la démocratie, car de la loi Macron à la condamnation à la prison ferme de syndicalistes en état de légitime défense de l’emploi, en passant par l’état d’urgence et la déchéance de nationalité, l’immunité des patrons voyous et des ministres fraudeurs, ce sont les valeurs fondamentales de la démocratie qui sont en cause.

Jeudi 4 février il est important que la solidarité s’exprime sous toutes ses formes. Il y aura des grèves comme à la RATP, des manifestations, des signatures de l’Appel et de la pétition, des rassemblements dans la plupart des départements de France.

A Paris, le rassemblement aura lieu sur la place de la Nation, entre 11h et 14h, en présence de Philippe Martinez, Secrétaire Général de la CGT. De nombreux rassemblements sont prévus, voir la carte des mobilisations.

Des personnalités en nombre croissant ont signé l’Appel à soutenir les 8 de Goodyear et plusieurs seront présentes dans les rassemblements. Le groupe de HK (« On lâche rien », « Sans haine sans armes et sans violence ») et Sanseverino seront sur scène à Paris pour accompagner la lutte en musique.

Les retraité-e-s seront le 4 février aux côtés des actifs pour préserver leur liberté d'exiger l'amélioration de leur pouvoir d'achat et une retraite digne d'une vie de travail.

Pascal Santoni