La direction de l’hôpital, confronté à la nécessité d’agrandir le parking a décidé, avec l’accord du maire de la ville, de le confier à une société privée, qui envisage évidemment de le rendre payant.
C’est d’ailleurs une politique générale de la ville concernant l’ensemble des parkings de Pau. Les militants CGT, retraités, personnels de l’hôpital et les syndiqués des entreprises de la ville, répliquent avec raison qu’il s’agit « d’un service public financé par les impôts et qu’il est inadmissible que l’on paie deux fois ce service ».

Inadmissible également d’imposer aux familles qui viennent visiter les malades l’obligation de payer le stationnement pendant leurs visites. Le stationnement au centre hospitalier deviendrait payant à l’horizon 2019 selon le syndicat qui a lancé la pétition.

La pétition réunit à ce jour près de 4000 signataires. Et l’action se poursuit, mobilisant actifs et retraités.

Ne rien céder aux tentatives de privatiser les services publics, en défendant les intérêts des personnels et ceux des usagers dans une démarche commune susceptible de rassembler l’ensemble de la population attachée aux services publics. Les militants de Pau donnent le ton.

C’est la démarche de la CGT, appuyée sur des actions et des revendications concrètes. Les retraités CGT y prennent toute leur place. Ils manifesteront le 12 septembre contre la loi Travail de Macron et seront sur les marchés et les points de rencontre pour faire voter les retraités contre l’augmentation de la CSG, pour la revalorisation de leur pouvoir d’achat.

Pascal Santoni