Les manifestations des 80 000 retraités le 28 septembre et les 200 000 du 15 mars ont marqué les esprits. Les grands médias plus enclins à rechercher les signes d’un affaiblissement de la mobilisation ont dû en convenir. Emmanuel Macron lui-même, après avoir déclaré le 15 mars qu’il « ne sentait pas la colère dans le pays » l’a reconnu quelques jours plus tard en essayant toutefois de la décrédibiliser en la qualifiant de « peur qu’il respectait » sans la trouver justifiée.

Naissance d’un mouvement

L’ampleur de ces manifestations a contraint gouvernement et médias à reconnaitre la place des retraités dans le pays et surtout l’impact de leur mobilisation. Et nous sommes loin d’avoir rassemblé tous les retraités qui sont prêts à agir avec nous. L’accueil réservé aux militants dans les initiatives qui se multiplient dans les lieux de vie le montre. D’anciens adhérents de la CGT mais aussi des retraités qui ne l’ont jamais été ont décidé de rejoindre les retraités CGT pendant le mouvement. A nous de les inviter et de faciliter leur participation à nos activités.

A la rencontre des retraité-e-s

Le 1er Mai sera l’occasion de contacter les retraités dans les cortèges avec la pétition des 9 organisations et ils sont habituellement nombreux à y participer.

Les organisations de retraités CGT vont multiplier les initiatives dans les semaines qui viennent sur les marchés et les divers points de rencontre dans les villes et les villages pour préparer la journée de mobilisation du jeudi 14 juin. Sur le site internet de l’UCR CGT nous pourrons suivre le développement de ces initiatives sur une carte des initiatives locales accessible depuis la bannière du site.

Exiger l’annulation de la hausse de la CSG

Nous voulons rappeler aux habitants des quartiers et des villages que la hausse de la CSG a été adoptée par le vote unanime des députés de la majorité présidentielle de leurs circonscriptions.

Nombre de ces députés ne disposent pas de permanence et ceux qui en tiennent une se garderont probablement d’être présents le 14 juin. Mais cela ne nous empêchera pas d’appeler les retraités à s’associer à la pétition  unitaire et d’exiger que cette injustice inacceptable soit corrigée. Et c’est possible : le Premier ministre a été contraint d’envisager lors du budget rectificatif du budget 2018 à la rentrée de déplacer le seuil des revenus à partir duquel la hausse sera appliquée. Qui peut le moins peut le plus et c’est ce que nous demandons : l’annulation de la hausse de la CSG et la revalorisation de nos pensions !

Faisons massivement signer la pétition unitaire en démultipliant les initiatives, notre ambition est de construire un vaste mouvement revendicatif à la hauteur de la place des retraité-e-s dans le pays, celle qu’ils ont assuré durant leur vie de travail et celle qu’ils assument aujourd’hui dans notre société.

Pascal Santoni