Avec l’épuisement des ressources fossiles et la dégradation du climat, la question de l’avenir de la vie sur Terre se pose. Naturellement, les regards se tournent vers l’univers qui nous paraît infini. La Lune, Mars ou d’autres seront-elles nos futures colonies ?
Nés il y a 4 milliards d'années sous la forme de bactéries, nous sommes voués à disparaître avant l'implosion du soleil (dans 5 milliards d'années environ). Pour nous, poussières d'étoiles, l'espace interstellaire est notre territoire. Chaque génération a développé sa notion de l'infini, limitée par ses possibilités d'aller au plus loin. L'avenir de l'homme, ce voyageur instinctif, ce découvreur audacieux, passe inévitablement par la conquête spatiale. Inventer demain, ce n'est pas seulement rapprocher tous les « faiseurs » d'ingénierie futuriste, c'est aussi prévoir, penser et agir autrement. Nous ne pouvons dissocier l'accélération de l'évolution technologique et l'amélioration de la qualité de la vie au sens large, sous peine de rater les deux.
Plus que jamais, les satellites vont être des sentinelles observant la planète pour apporter des informations utiles ; mais elles seront utiles à qui ?
Les domaines d'applications sont multiples : la pollution, l'effet de serre, les dérèglements climatiques, les catastrophes naturelles, la propagation des maladies, etc. Ces activités sont menées « sous le triple signe », aurait dit Pierre Dac, de l'innovation, de la performance et des coûts drastiquement bas.
Sur Terre 0,7% de l'eau est accessible à la consommation humaine. Elle est répartie de façon inégalitaire. L’Asie ne dispose que de 6% du volume disponible et 60% de la population mondiale. À l'horizon 2025, la ressource en eau sera partagée entre 9 milliards d'humains. Sa qualité est aussi un facteur vital : 3,6 millions de personnes meurent chaque année par manque d'eau potable.
L'imagerie spatiale est un outil évident pour gérer la question de l'eau car elle fournit des informations importantes sur les ressources : inondations, sécheresses, salinisation des sols, irrigation et suivi des cultures.
Les données satellitaires ne feront pas la pluie, mais elles apporteront des informations objectives pour une gestion parcimonieuse des réserves. Encore faut-il des accords internationaux pour réglementer cette « économie » de l'eau !
Les japonais mijotent, depuis plus de quatre ans, le projet de construction d'un ascenseur pour accéder à la Lune, qui serait prêt en 2050. Pour ce faire, ils doivent mettre au point un câble de 96 000 km en nanotube de carbone. Celui-ci serait arrimé à une île artificielle de 400 m de diamètre et pourrait acheminer 100 tonnes de fret et des passagers vers une station lunaire, en 7 jours.
Encore faut-il pouvoir « héberger » ces voyageurs. Là aussi, l'imagination ne manque pas. Il semble tout à fait envisageable de bâtir des cellules de vie pour accueillir une présence humaine temporaire, à partir d'une imprimante 3D, en utilisant la poussière du sol lunaire.
La colonisation de l'espace pourrait devenir ainsi une réalité. La Lune constituerait une base opérationnelle pour des voyages plus lointains.
À partir de ces futurs possibles, réfléchissons aux futurs souhaitables !
Yolande Bachelier pour Vie nouvelle
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