Depuis mai 2014, l’entreprise a, certes,quintuplé ses résultats, mais n’a pas encore atteint l’équilibre nécessaire à sa pérennité. Parmi ses difficultés, deux sont majeures : l’hostilité des banques et la trop lente pénétration sur le marché de la distribution qui, bien sûr, privilégie les marques Lipton et autres.

Une solidarité indispensable…

Dans le contexte actuel, l’association Fraliberthé dont s’occupe Gérard Cazorla, hier président de la Scop et désormais retraité, joue un rôle solidaire majeur qu’il est nécessaire de poursuivre et d’amplifier. Pourquoi ? « Tout simplement parce la solidarité, indispensable, représente 25% du chiffre d’affaires et que l’entreprise n’est pas au bout de ses peines dans un contexte qui ne favorise pas l’expérience coopérative », nous dit-il.

Les mesures gouvernementales contre les Scop et l’économie solidaire sont suffisamment parlantes : à savoir, entre autres, la suppression de la provision pour investissement (PPI) jusqu’ici accordée aux coopératives.
Un détail ? Certainement pas. Une mesure de plus qui fragilise des expériences qui ont permis non seulement de sauver des emplois, mais d’en ancrer de nouveaux qui ne sont pas des « jobs de merde ».

…à la survie de SCOP-TI

Au-delà de l’aspect économique, il y a l’humain. La vérification que dans un monde capitaliste de plus en plus « décomplexé », on peut creuser des brèches qui participent à la remise en cause du mur de la finance qui ronge notre société. Les salariés de SCOP-TI ont tenu le coup, développant autour d’eux une chaîne de solidarité qu’il faut élargir. C’est le moment non seulement d’acheter leurs produits, mais d’adhérer à l’association Fraliberthé, pour 13,36€ par an.

Yvon Huet

Adhésion à l’association sur : https://fraliberthe.fr/
Coordonnées : SCOP-TI - ZA de la plaine de Jouques
500, avenue du Pic de Bertagne- 13420 Gémenos
Contact : 04 42 32 53 00ou contact@scop-ti.com