Après « Parole perdue », parue en 2010, c’est la vie d’Ülkü, femme révolutionnaire des années 1970 que Oya Baydar met en scène, à l’image de sa propre vie.
La Turquie, ce n’est pas que celle d’Erdogan, loin s’en faut. Il y a les Kurdes et Turcs progressistes qui, malgré les répressions, continuent de représenter une culture courageuse autant que raffinée. Oya Baydar fait partie de ce monde là. Son talent d’écrivaine est reconnu dans le monde entier. Après « Parole perdue », parue en 2010, c’est la vie d’Ülkü, femme révolutionnaire des années 1970 qu’elle met en scène, à l’image de sa propre vie.
Elle fait renaître les cris, les passions, les espoirs de son peuple à partir avec une précision d’orfèvre. Aux portes de la vieille Europe, les femmes jouent, et de loin, le premier rôle dans une confrontation sans concession entre, d’un côté, le poids des traditions machistes et conservatrices, et, de l’autre, l’aspiration démocratique et solidaire. Elles le paient le prix fort, souvent celui de la vie après d’atroces souffrances. Oya Baydar a su transmettre leur combat et inscrire dans le marbre littéraire la noble motivation de leur sacrifice.
Et ne reste que les cendres, d’Oya Baydar, aux éditions Phébus, septembre 2015, 560 pages, 25 €
« Un hymne contre l’oppression et la violence. »
Linda Pommereul, Librairie Doucet (Le Mans). Page des Libraires.
La vie de Madeleine Riffaud est un hommage à la résistance sous toutes ses formes et en toutes circonstances. Le 2ème tome de ses mémoires en images est paru ! Editions Dupuis