Le rapport d’activité a été adopté par 344.443 pour et 157.261 contre.
Entre l’écriture du document d’orientation et l’ouverture du congrès, six mois ont passé. Six mois pleins d’événements, de mouvements sociaux et surtout l’irruption de la loi sur le travail largement rejetée portant le nom de la ministre en charge du dossier, en fait simple porteuse d’eau de MM. Hollande et Valls. De quoi alimenter la plupart des interventions des représentantes du CHU de Nice à celle d’Orange de Loire Atlantique, du travailleur immigré sans papier à la déléguée du Nord.
Les répercussions de la crise interne dans la CGT a provoqué de nombreuses réactions plusieurs délégués évoquant la « douleur » ressentie par des adhérents et s’interrogeant ; « comment en est-on arrivé là », d’autres souhaitant « apprendre de nos erreurs et débattre sans pression extérieure », les affaires internes de la CGT devant être réglées «dans la CGT et pas ailleurs ». Et pourtant, étrangement, le problème sensible ne provoque pas de réactions violentes. On est triste, on est en colère, on ne veut surtout pas voir se répéter une telle situation.
Réponse d’Alain Alphon-Layre au terme du débat : « Nous irons jusqu’au bout dans l’enquête ». Avec un ajout : le refus des blocs, des tendances, en privilégiant « la logique du débat à celui des coups bas. » La mise en place de structures de contrôle est proposée au congrès. Retour à la normale.
Les retraités ? Philippe Bonnefous, secrétaire général de l’UFR des transports en a remis une louche, participant ainsi comme un autre délégué de Haute-Savoie à l’accompagnement de la proposition de Philippe Martinez de reconnaître aux retraités les mêmes droits que ceux des actifs. « La discrétion parfois aide aux meilleures prises de décisions », soupire un dirigeant de l’UCR/CGT.
De nouvelles dispositions contraignantes en matière financière ont été proposées et la nomination d’un nouveau directeur d’Administration et financière a été présentée : il s’agit de Michel Coronas.
Mardi soir, le congrès de la CGT avait rendez-vous avec le célèbre cinéaste serbe Emir Kusturica et le « The No Smoking Orchestra ». Une chaude soirée se profilait. Allez, vite, rejoignons la salle de concert.
José Fort
L’UCR et « Vie Nouvelle » organisaient mardi matin pendant une pause une réception réunissant les délégués retraités. Chaude ambiance en présence de François Thierry-Charrier et Philippe Martinez. Au centre des discussions, le rapport du secrétaire général de la CGT proposant l’égalité des actifs et des retraités, selon la formule « un homme, une voix ». On a trinqué à cette considérable avancée, Philippe Martinez invitant toutefois à « attendre le vote » de la réforme des statuts. Les réactions de la plupart des délégués semblent indiquer un vote positifdu congrès sur cette question.
* Anita Falguera et les lieux de vie
Anita Falguera, déléguée au congrès, arrive tout juste de Montpellier. Elle est porteuse des votes des 67 sections multi pro retraités CGT d’Aquitaine, de Midi Pyrénées et du Languedoc Roussillon sur la troisième résolution « un homme, une voix » et sur le passage de la cotisation à 1%. Sur 436 mandats, seuls 75 (tous de Tarnos) ont voté contre. Anita répercutera « scrupuleusement le vote de mes camarades » dit-elle ajoutant au milieu de la conversation : « Les adhésions à l’UCR-CGT se font parfois là ou on ne les attend pas. » Peux-tu préciser, lui demande-t-on. « Sur les lieux de vie, tout simplement », répond-elle.
* Marie-Christine Rochon veut vérifier
Elle est déléguée multi pro représentant Rhône-Alpes, l’Auvergne et le Limousin. En passant au stand de « Vie Nouvelle », elle demande à vérifier auprès de Sandra si « les 20 nouveaux abonnements correspondant aux 20 nouvelles adhésions ont bien été enregistrés. »
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Présentation de l'UCR diffusée aux délégué-e-s du 51e congrès
La vie de Madeleine Riffaud est un hommage à la résistance sous toutes ses formes et en toutes circonstances. Le 2ème tome de ses mémoires en images est paru ! Editions Dupuis