Un ancien policier s’interroge sur le rôle trouble de la police, de la justice et des hommes politiques dans une enquête qui révèle la réalité d’une société australienne fortement inégalitaire où le capital et le profit laminent impitoyablement les gens et les paysages.
Le roman noir est devenu un genre universel. Sans doute parce qu’il est l’instrument idéal pour servir l’Histoire, passée comme présente, et exposer les tares du Moloch capitaliste.
Le suicide du meilleur ami de son père défunt, auquel il a du mal à croire, entraîne contre son gré Mac Faraday, un ancien policier que sa carrière brutalement interrompue a rendu amer et dubitatif sur le rôle trouble de la police, de la justice et des hommes politiques, dans une enquête au cours de laquelle il devra affronter son propre passé et découvrir la vérité sur les artisans de sa disgrâce d’alors.
Au delà des qualités d’un récit tour à tour plein de rebondissements et de révélations, de la personnalité attachante d’un héros fraternel qui reste acquis aux valeurs humanistes inculquées par son père, le moindre des intérêts de La Rose de fer n’est pas la peinture cruelle et amère d’une société australienne fortement inégalitaire où le capital et le profit laminent impitoyablement les gens et les paysages.
Roger Martin
La rose de fer, Peter Temple, 2016, éditions Rivages/thriller, 21 €.
Bibliographie de Peter Temple
La vie de Madeleine Riffaud est un hommage à la résistance sous toutes ses formes et en toutes circonstances. Le 2ème tome de ses mémoires en images est paru ! Editions Dupuis