C’est dans cette nouvelle grande région que la Cgt a organisé sa première conférence commune aux deux comités régionaux.Dans nos débats, n’oublions pas les 1 676 200 retraités qui y vivent et y occupent une place non négligeable, voilà le message fort qu’ont voulu porter ensemble les militantsen présentant un recueil intitulé « Bien vivre ma retraite en région ».

Des revendications de proximité

Cela fait 5 mois qu’ils s’activent pour préparer cette rencontre. Pas facile de construire,dans la proximité, des revendications qui collent aux besoins des retraités sur leurs lieux de vie en matière d’offre de soins, d’accès aux services publics,aux transports, logement, loisirs, à la culture et à l’information. Ils ont mis les bouchées doubles dans leur ville, quartier, village avec des discussions sur les marchés, en prise avec la réalitépour collecter les revendications des retraités.

Comment être efficace ?

Oui comment dans ce nouveau paysage administratif et politique revisité par la loi « NOTRe » où les compétences sont partagées entre région, métropoles, départements, et communautés d’agglomérations ? La réponse relève du bon sens : porter les revendications au bon endroit pour ne pas bourlinguer de porte en porte et avoir des élus politiques qui bottent en touche.

Au milieu des 330 participants, les 24 militants retraités mandatés, représentant 15 000 syndiqués,ont trouvé leur place dans les débats. L’idée était de démontrer aux dirigeants actifs que le syndicalisme retraité est utile et a de l’avenir. Leur souhait : être reconnus au-delà d’une force d’appoint en tant que tels et trouver leur place dans toute la Cgt.

Pari presque réussi dans la feuille de route commune aux deux comités régionaux :le développement des activités spécifiques des retraités est acté. Voilà une belle expérience qui en appelle d’autres.

Pascale Terrat