En France, les classes d'âge dites du « baby boom » arrivent en retraite et vont accroître la part des 55-74 ans dans la population totale.

Cette évolution démographique due en France à l'allongement de la durée de vie est sans précédent et nous invite à réfléchir aux enjeux liés à cette situation afin de construire une société pour tous les âges. Elle nous invite à faire le choix d'une société totalement inédite ou approximativement un tiers de la population serait enfant ou en formation, un tiers en activité,

Un tiers en retraite. Une telle société n'est viable que si les choix faits aménent à promouvoir le développement humain et à y consacrer une part plus importante des richesses produites.

Nous pourrions alors nous réjouir qu'il soit devenu possible de vivre plus de 100 ans en ayant 40 ans de vie libérée des contraintes du travail salarié. La contribution à la vie sociale deviendrait alors un choix libre pour chacun.

Tels sont les enjeux de nos luttes en ce début de siècle. Cela suppose entre autre une tout autre politique de l'emploi et de la rémunération du travail salarié.

Cela suppose aussi un sérieux rajeunissement de notre regard sur le vieillissement et sur la vieillesse.

C'est pour réfléchir à tous ces enjeux et progresser dans la syndicalisation des retraités que l'UCR a mené une réflexion sur « une autre approche du vieillissement » lors de ses journées d'été. Il est souhaitable que le plus grand nombre de syndiqués puisse participer aux réflexions et que des initiatives soient prises dans les départements pour nous mettre en capacité de transformer la révolution démographique en opportunité pour le plus grand nombre, pour la société et pour l'humanité.