Après avoir reporté, sine die, la « Loi bien vieillir », l’État veut faire payer les familles à sa place. En plein été un rapport à la Première ministre propose d'instaurer, en remplacement de l'Allocation Perte d’Autonomie (APA) par une allocation financée par la contribution de tous, les résidents et leurs familles. Voir le détail des mesures préconisées dans le communiqué de l'UCR CGT.
Les scandales de la maltraitance dans les EHPAD révélés récemment illustrent les effets du modèle économique néolibéral inspiré des Etats-Unis et appliqué par Emmanuel Macron. Réélu il ne changera rien de sa politique sinon « la méthode ». Notre santé exige que nous la mettions en échec car nous voulons bien vieillir !
Le scandale des EHPAD Orpéa révèle les conséquences dramatiques d'une politique qui a réduit les moyens des EHPAD publics pour financer et développer le secteur privé, dont la préoccupation essentielle est de réaliser des profits sur les plus âgés d'entre nous. Résultat : des millions de personnes âgées connaissent une fin de vie indigne.
Alors que le gouvernement s’était engagé en juin 2018 devant le congrès de la Mutualité française à faire voter une loi soi-disant historique pour répondre aux défis du grand âge, nous venons de découvrir ses nouvelles propositions inscrites dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS 2022).
Si intégrer la perte d’autonomie dans la Sécurité sociale va dans le sens souhaité, créer pour cela une branche spécifique est une mauvaise solution.
La crise liée au coronavirus montre l’inadaptation du fonctionnement des Ehpad. Cette situation est dénoncée depuis plusieurs années par la Cgt.
Dans la nuit du 15 au 16 juin l’Assemblée Nationale a voté le principe de la création d’une « cinquième branche » de la Sécurité sociale consacrée au financement de la perte d’autonomie des personnes âgées et handicapées. Un vrai besoin, une fausse solution. Sept organisations de retraités avaient sollicité une entrevue au ministre, qui, une fois de plus n’a pas daigné les recevoir…Voir le courrier et la réponse du ministre.
La confédération CGT a actualisé le diaporama sur l'aide à l'autonomie sous le titre "Notre protection sociale en danger".
Le gouvernement a ouvert lundi 25 mai une période de discussions, dite « le Ségur », censées élaborer des mesures pour renforcer notre système de santé. Les annonces faites par le Premier ministre n’augurent guère d’amélioration tant pour les soignants que pour les retraités et les personnes âgées. L’UCR CGT et la CGT ont réagi rapidement…
La moitié des aidants vivent avec leurs proches. Selon la Haute autorité de la santé (HAS), la charge de travail directement liée à ce rôle est de six heures par jour pour une personne atteinte par la maladie d’Alzheimer. Il devient difficile de trouver du temps pour les loisirs, les sorties ou pour partir quelques jours...
Le rapport entre la solidarité collective et les conditions de l’allongement de la vie mérite attention. Une initiative de la Ligue des Droits de l'Homme a initié, avec la Macif, l’Ires et la CGT Rhône-Alpes et des partenaires européens, a permis un travail d’expertise et de propositions relatif à la situation des aidant-e-s.
Prise en charge de la dépendance : Publique ou privée, un choix de société
Si ce texte de la réforme de la prise en charge de la dépendance est approuvé tel quel, le gouvernement offre la couverture du risque dépendance aux lobbies des assurances. Un cadeau somptueux de plusieurs milliards d’euros de chiffre d’affaires qui grossiraient les profits du secteur de l’assurance et de la banque.
Il n'y a pas que les parents de retraités. Les retraités eux-mêmes peuvent être en perte d'autonomie. La question la plus critique est sans doute celle du financement, en particulier lorsque, à un moment donné, on est obligé d'aller en établissement d'hébergement.
Sous le titre : « pour la dépendance, Il faut une réponse collective, solidaire et publique » ; les cinq organisations de retraités CFDT, CFE-CGC, CGT, CFTC, UNSA et FGR-FP viennent de faire paraître un document commun.
En fin d'été 2009, l'UCR UCR a commandé auprès de l'organisme « enquête-opinion » une étude auprès des retraités portant sur les questions de santé et d'autonomie.
La prise en charge des personnes en perte d’autonomie fait partie de nouveaux besoins, liés aux progrès de la société qui ont conduit à l’allongement de la durée de la vie, à la progression du nombre de personnes concernées du fait de cet allongement. C’est en effet l’espérance de vie à 60 ans qui progresse le plus, avec pour conséquence, la progression du nombre de personnes âgées de plus de 85 ans. Ce qui augmentera de façon mécanique le nombre de personnes en perte d’autonomie. A souligner toutefois, que, comme l’espérance de vie en bonne santé progresse plus vite que l’espérance de vie, la perte d’autonomie arrive plus tardivement et elle est de plus en plus courte.
Le débat sur la « dépendance » a été lancé par Nicolas Sarkozy et François Fillon. Une période de six mois de « consultation » s’ouvre. Si le calendrier n’est pas encore établi, et s’il reste flou, il est de la responsabilité de la CGT de l’engager en interne et en externe.
Des principes et des propositions sur l’aide à l’autonomie ont été adoptés par la commission confédérale de la CGT, sur la base d'une conception solidaire de la société, mais d’autres sont encore en débat et en construction.
Ces principes et propositions ont fait l’objet d’un diaporama que vous trouverez en téléchargement.
La vie de Madeleine Riffaud est un hommage à la résistance sous toutes ses formes et en toutes circonstances. Le 2ème tome de ses mémoires en images est paru ! Editions Dupuis