Le changement climatique annoncé est en marche. Pour que les adaptations nécessaires à ces modifications de notre environnement ne se fassent pas au détriment des plus pauvres, il faut réorganiser la production sociale en respectant les cycles naturels sans épuiser nos ressources.
Toutes les activités humaines doivent pouvoir s'harmoniser avec l'organisation de la nature. Plus le nombre d'habitants sur la planète augmente, plus c'est urgent !
Pourtant, les décisions politiques sont menées sous la perfusion des lobbyistes en tout genre. L'Europe subventionne largement le mode intensif de l'agriculture, de l'élevage, de la pêche, du transport, etc.

Les agriculteurs trompés

Aujourd'hui, le paysan nourrit plus les grands groupes financiers (matériels agricoles, industrie chimique, finances) que son voisin de village. Submergé par les crédits pour acquérir plus de matériels promettant un allégement de sa tâche, il pulvérise des poisons, appauvrit et pollue la terre. Il est contraint de produire toujours plus sans pour autant gagner plus, au contraire.
L'élevage est dans la même situation. En France, 8 animaux abattus sur 10 sont issus des élevages intensifs. Les fortes concentrations engendrent la souffrance animale et favorisent la transmission d'agents pathogènes potentiellement transmissibles à l'homme. Ce sont des bombes sanitaires.
La pêche est aussi touchée par les superlatifs. Les bateaux-usines sont de plus en plus sophistiqués et lancent leur chalut jusqu'à 800 m de profondeur pour chasser le poisson (flétan, julienne), raclant dangereusement les fonds marins.

L'industrie concernée

La production de plastique responsable de la pollution des océans et des rivières ne cesse d'augmenter. Les matières premières font régulièrement le tour de la planète pour gagner quelques centimes.
Ça suffit ! Il est urgent d'interdire les bateaux-usines, les élevages du type 1 000 vaches, la spéculation sur le prix des céréales, la surpêche, de réglementer et de faire appliquer les conditions des élevages d'animaux, d'interdire les intrants chimiques. Tout cela en pleine transparence car le citoyen, pour exercer son pouvoir de consommateur, doit être largement informé.

Extrait du dossier n°231 Vie nouvelle