Gilles Perrault brosse le portrait d’Alexandre Merlot, son propre grand-père, né en 1862 et mort en 1945, patriote, franc-maçon, dreyfusard et libre penseur. L’un de ces obstinés qui on fait notre république à grands coups de gueule, d’amour et d’engagement.
En marge de ses grands récits d’enquêtes (Le Pull-over rouge, Le Dossier 51, L’Orchestre rouge, Notre ami le roi et, plus récemment, le fameux Dictionnaire amoureux de la Résistance), Gilles Perrault a aussi entrepris d’écrire, depuis une vingtaine d’année, une série d’ouvrages plus personnels et autobiographiques. Poursuivant sa veine mémorielle, il publie Grand-père.
Un roman dans lequel il brosse le portrait d’Alexandre Merlot, son propre grand-père, né en 1862 et mort en 1945, patriote, franc-maçon, dreyfusard et libre penseur. Un professeur qui porte haut sa responsabilité d’éveilleur d’esprits. L’auteur nous décrit les vicissitudes de ce républicain fougueux, entièrement dévoué à la cause de ses élèves, mais dont les méthodes pédagogiques hors normes lui valurent maintes mutations.
Un grand-père aimé et admiré par les siens, raconté d’une plume alerte par un de ses petits-fils plutôt fier de cet aïeul habité par la légende des siècles et traînant derrière lui l’odeur du bagne et le souvenir de Jean Valjean. L’un de ces obstinés qui on fait notre république à grands coups de gueule, d’amour et d’engagement.
Michel Scheidt
Photo : C. Crié/ccas
Grand-père, Gilles Perrault, 2016, éditions du Seuil, 17 €.
La vie de Madeleine Riffaud est un hommage à la résistance sous toutes ses formes et en toutes circonstances. Le 2ème tome de ses mémoires en images est paru ! Editions Dupuis