Nouvel album pour Francesca Solleville. Combien cela fait-il ? Qu’importe. On ne compte plus quand on l’aime. Le dernier, Camarade, était un superbe hommage à Jean Ferrat. De ses amis Guy Thomas et Jean Ferrat, elle avait repris avec beaucoup de talent et de justesse Je ne suis qu’un cri ; un cri qui porte espoir, colère et tendresse. Dolce Vita, c’est le cri sans cesse renouvelé d’une des plus grandes interprètes de la chanson. C’est un acte d’amour passionné pour la chanson, ses auteurs compositeurs, ses saltimbanques, ceux qui vivent de leur plume ou qui ne vivent pas, c’est selon la saison (Léo Ferré).
Et d’entrée de jeu, le choix de La page blanche de Jérémie Bossone, on adore. Francesca est debout, le mot au cœur, des textes étincelants, écrits avec passion par des amis auteurs. Pour elle. Par tendresse et par amitié, par admiration. C’est un régal. On y ajoute deux poètes, Aimé Césaire (L’ombre gagne) et Bernard Dimey (Les portes de la France). Et Allain Leprest, le petit frère, avec un de ces textes étonnant et détonnant dont il avait le secret.
La voix est toujours là, quelques centièmes d’octaves en moins, peut-être, mais toujours aussi fortissimo et bouleversante.
Francesca suit sa voie. Celle de la poésie de la chanson qui nous transporte de colère en utopie, de tendresse en tragédie et parfois nous met d’utiles coups de lattes dans les reins. La chanson de Francesca pour vivre, lutter et espérer.
Richard Vaillant
Francesca SOLLEVILLE / DOLCE VITA - EPM Musique
La vie de Madeleine Riffaud est un hommage à la résistance sous toutes ses formes et en toutes circonstances. Le 2ème tome de ses mémoires en images est paru ! Editions Dupuis