Liliane CHOURAQUI est née à Toulon, ses parents étaient des réfugiés politiques antifascistes Italiens. Mais c'est à Marseille qu'elle "embauche" en 1948 comme téléphoniste à l'interurbain. Elle y trouve des conditions de travail "proches de l'esclavage" se souvient-elle. Ce sont ces conditions de travail qui vont susciter la colère des téléphonistes.
En 1953 la lutte s'engage, aidée par la reconstruction de la section CGT, fortement divisée après la scission de 1947. De premiers acquis sont obtenus, mais c'est lors du mouvement de 1968, où tous les personnels se mettent en grève, que les avancées sont les plus importantes, jusqu'à l'obtention de la semaine de...36 heures !
Elle continue de militer aujourd'hui au sein de la section retraités des télécoms des Bouches du Rhône et signe de nombreux articles du journal des retraités « Parlons en ! »
Son histoire, son parcours, égrenés dans une langue plein de soleil, sont riches d'enseignements dans un contexte de graves remises en cause des conditions de travail et de vie.
Pascal Santoni
Voir aussi :
La vie de Madeleine Riffaud est un hommage à la résistance sous toutes ses formes et en toutes circonstances. Le 2ème tome de ses mémoires en images est paru ! Editions Dupuis